Le chat n’a qu’une valeur dans l’âme, au bout de ses pattes, sur ses petites narines toutes roses : être libre. Fraternel et pourtant indomesticable. Tellement plus singulier que les hommes qui vivent en familles, en groupes, en nations peuvent l’être.
Vous restez seul dans votre coin. Vous restez seul sur le bord de votre toit, sur la tuile chaude, sur l’ardoise plus brûlante. Vous restez seul sur la marche de la cuisine. Dans le rayon que le soleil lance par hasard.
Pascal Quignard
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Le chat par Pascal Quignard
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