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J.B.Roy, Meereswogen, 1905


Real Human

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real-humanArte diffuse en ce moment la deuxiéme saison de la série Science-Fiction suédoise intitulée Real Human (la première saison est déjà disponible en dvd). 
Imaginez un monde très proche du notre où vous pourriez vous acheter un hubot (human robot): un androïde fait à l’image de l’homme, créé pour le servir… dans tous les sens du terme. Il fait un ouvrier infatigable, un domestique souriant, un jardinier zélé, un coach personnel motivant… et un amant potentiel (si on bidouille un peu la mécanique). Mais est-ce vraiment de la science-Fiction lorsque l'on sait qu'il y a déjà deux robots humanoides qui accueillent à Tokyo les clients dans les boutiques de téléphonie Softbank, une sur Ginza l'autre sur Omotesando. Softbank est le promoteur de l'opération mais les hotesses mécaniques sont fabriquées en France... Revenons à la série. Vous vous doutez bien que tout ne va pas aller pour le mieux dans ce meilleur des monde suédois... Une phalange de ces hubots se rebelle.

Le grand intérêt de la série, c’est de faire réfléchir sur notre rapport aux nouvelles technologies qui passent progressivement de l’objet utilitaire à objet de transfert affectif voire objet de désir (sinon comment expliquer les queues devant les magasins Apple?). Conçus comme des compagnons à part entière, les hubots deviennent de meilleurs amis et de meilleurs maris que les êtres humains par leur disponibilité et leur patience. Faut il en déduire qu’ils méritent autant de droits qu’un véritable humain ? C’est la question fondamentale de la série. Cette question était déjà posé par Isaac Asimov dans certains de ses romans et cela dès les années 50.

La série à la grande intelligence de poser des questions morales et éthiques: lors d’une soirée entre copines, un des personnages, rétive aux hubots, voit une jeune femme embrasser goulûment son hubot et même se laisser peloter par lui. On sait qu’elle est choquée mais ne veut pas passer pour une coincée et garde le sourire même lorsque les autres femmes lui demandent ce qu’elle en pense. Une scène assez perturbante car elle met à l’épreuve notre rapport à la société. On peut penser qu’un des opposants à la loi dite du « mariage gay » ne se posera aucune question sur ce qu’il doit en penser mais lorsque l’on défend les libertés individuelles, on est brusquement confronté à un paradoxe intéressant: il paraît « contre nature » qu’une personne tombe amoureuse d’une machine même si cette dernière mime le comportement humain mais peut on réellement réprouver un comportement qui ne cause de tort à aucune personne réelle ? Voilà des questions perturbantes.

real-human_02La série est non seulement riche en questionnements philosophiques et sociétales, mais elle s'appuie sur des intrigues passionnantes bien qu'un peu touffues. L'intrigue principale suit  un groupe de hubots rebelles qui tentent d’échapper à la police pendant que l’humain qui les accompagne et qui semble avoir un passé associé à leur développement part à la recherche d’une hubot dont il est épris et qui a été recyclée en domestique dans une famille bourgeoise. La famille en question a un grand fils très mignon pour qui aime les grandes gigues scandinaves pâles (c'est mon cas). Le garçon ne tarde pas à tomber amoureux de la robote et aimerait bien faire quelques galipettes scabreuses avec la belle androide (je ne dirais pas non, mais prèferais une partie à trois!). Le plus troublant s'est que l'on s'attache assez rapidement aux personnages hubots autant qu'aux humains. Un pépé bien sympathique, c'est le père de la mère de famille bourgeoise entretient avec son domestique hubot, fort joli garçon, des rapports disons ambigue... Il est à noter que pour renforcer l'empathie du spectateur envers les hubots, les humains sont soit faibles soit dépassés).

Comme il surgit beaucoup de questions associées à l’existence de ces hubots certaines sont un peu sous estimées comme les conséquences sociales de leur existence. ils font tous les travaux peu gratifiants mais le problème du chômage que génère les hubot n'apparait qu'à la fin de la première saison (on a un peu l'impression d'un rattrapage) ? De même l'incidence des hubots sur le monde politiques du pays ( nous sommes en Suède mais le pays n'est jamais citéc) est ignorée. Assez curieusement (à mon avis) il semblerait que les hubots soient parfaitement acceptés à part pour une frange de la population qui ne semble être représentée politiquement que par un groupuscule. On peut aussi s'interroger sur la logique des fabricants des hubots qui font beaucoup d’efforts pour réaliser des produits le plus humains possibles (ce n'est pas le cas des robot japonais dont je parlais au début du billet) ? Au point de les doter de sexe, anus et bouche véritables quelque soit le modèle et sa fonction (les hubots ne mangent pas mais se recharge avec une prise comme votre téléphone portable!). Si ce brave Isaac n'avait pas envisagé dans ses lois de la robotique les sexualité des robots, la série Hubot n'est pas la première à aborder la question, voir par exemple La fille automate de Paolo Bacigalupi. En revanche il me semble que c'est presque une première en tout du moins sur un écran de voir des machine éprouver à ce degré des sentiments humains. 

Si certains des hubots de la série sont très gentils et même très serviables (vous me comprenez) d'autres sont très très méchants: une hubot "méchante" déclare qu’elle ferait en sorte que les humains passent de l’état de maître à esclaves. Il me semble que les scénariste ont oublier un petit problème vu que ces machines androide ont besoin d’une prise de courant pour se recharger et cela toutes les vingt quatre heures, une coupure générale réglerait le problème de la révolte des hubots radicalement. Autre petit souci, comment une société pouvant fabriquer des êtres aussi sophistiqués est aussi peu progressé dans les autres domaines techniques. Mais on peut envisagé que cette histoire se passe dans un présent alternatif.

La réalisation est très soignée (suivant les critères scandinaves...). Chaque épisode offre des beaux plans de cinéma. L'image est traitée en ton froid et couleurs pastelles. Les premiers épisodes de la deuxième saison (je n'ai encore vu que les quatre premiers) marquent un changement dans l'esthétique du filmage par rapport à celle de la première. Elles se rapproche plus dorénavant des codes des films d'horreurs ce qui n'était pas le cas précédemment. L'interprétation est excellente. En particulier pour les acteurs jouant les hubots qui vont du presque humain au très robot. 

En résumé, une série passionnante dans le fond et qui aborde des questions que les américains auraient évacués.

 

Valley of Lilacs: Land of Eternal Youth par Mikel Marton

Horace Vernet - étude d'académie

Que la jeunesse...

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Edmé Bouchardon (France, 1698-1762) - Etude de nu masculin

Bertel Thorvaldsen (1770-1844) - Shepherd Boy (1805)

Aage Storstein (1900-1983), Two boys, 1925


Ilyin Gadki, Lebedi

Walter Nobbe - Model in Studio

Vincent De Bon

Que la jeunesse... (125)

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Si vous êtes attentifs vous reconnaitrez une de mes photos trouvée sur un autre signe dans l'absolu anonymat

 

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Wilhelm Leibl, Farmboy, 1870

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou

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La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou

Martial Raysse (né en 1936) a beaucoup cherché dans sa vie d'artiste et a beaucoup trouvé... au début et beaucoup moins ensuite. Il a néanmoins trouvé ces dernières années... de riches collectionneurs français dont l'incontournable Pinault. Pour ceux qui en doutait reconnaissons à l'homme d'affaire pour une fois un goût singulier peu dans l'air du temps.

C'est une rétrospective très complète que présente le Centre Pompidou des premiers travaux sous l'égide des « Nouveaux réalistes », en particulier d'Arman, à la dernière grande toile qui est à peine sèche en passant par ses oeuvres relevant du pop art. Si Martial Raysse est un insatiable chercheur il a aussi beaucoup emprunté. Il a été peut être le premier à détourner des peintures célèbres, en particulier celles d'Ingre. Au fil des années on retrouve dans les travaux de Raysse des accointances avec les oeuvres d'Arman, d'Ingre (déjà cité) de Matisse, du pop art américain, du douanier Rousseau, de Balthus du Gréco et même avec celle de Cadmus... Ce qui n'est pas complètement extravagant puisque Martial Raysse de 1963 à 1968 a fait carrière aux Etats-Unis. Si Raysse a beaucoup regardé les autres, il n'est pas douteux que bien des artistes, en particulier américains, ont puisé dans son oeuvre. Il serait très intéressant de confronter les dates de certaines des créations de Warhol avec celles de Raysse... Pour Bruce Nauman c'est encore plus évident. L'américain aurait pu signer America america mais peut être pas en 1964...

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
America america

America america

Dans cette rétrospective on voit donc des oeuvres des plus diverses quant au style mais aussi quant à la matière. Ce qui a fait d'ailleurs la célébrité de Martial Raysse, très jeune encore, se sont des pièces mêlant peinture, sculpture et objets de la vie quotidienne, miroir, morceaux de parasol, ballon... Encore plus original sur certaines toiles L'artiste projette de petits films qu'il a tourné lui-même. Dans l'un d'eux on y découvre son confrère et ami Arman.

Si ce sont surtout les peintures qui retiendront principalement l'attention des visiteurs, il ne faudrait pas négliger les sculptures minuscules ou imposantes. Mais c'est peut être dans les films que se découvre le plus Martial Raysse. Dans son seul long métrage, extrêmement représentatif d'un certain esprit baba de mai 68, on y voit une très sensuelle lolita batifolant nue au milieu de vaches... Partout dans son oeuvre la jeune femme est le motif dominant, hélas contrairement à ce que l'on voit chez Balthus par exemple les créatures féminines de Raysse sauf la lolita aux bovin, n'ont aucune sensualité.

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou

Les grandes machines, auxquelles il se consacre actuellement, se voudraient, d'après ses chiches déclarations, une réhabilitation de la peinture savante (si quelqu'un pense à Poussin en voyant « La plage comme ici bas » qu'il m'explique je suis à son écoute.) accessible au plus grand monde. En fait devant les parfois presque 10 mètres de ces toiles on pense plus aux fresquistes français de l'entre deux guerres que l'on mobilisait pour vanter les travaux des champs ou l'excellence des vins français qu'à la peinture classique du XVII ème siècle. En ce plantant devant ces assemblées peintes on est aussi dubitatif que devant celles de Rauch, tout en étant forcé de constater qu'elles sont beaucoup moins bien peintes que celles de l'allemand... Je subodore que la touche et la gamme des couleurs voudraient évoquer Le Gréco, hélas elles font surtout penser à Garouste!

la plage comme ici bas, 2013

la plage comme ici bas, 2013

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou

Difficile de trouver une constante dans l'oeuvre de Raysse par exemple si certaines de ses sculptures, en général les plus petites, sont élaborées à partir d'éléments de récupération et ont une vocation disons humoristique, d'autres beaucoup plus grandes sont d'inspiration classicisantes à sujet vaguement mythologique. La seule continuité est un certain panthéisme. Je n'ai jamais vu encore de peintres auquel on pourrait mieux coller l'étiquette new age...

le meilleur exemple de l'inspiration new age de l'artiste, l'ami des nuages, 1982

le meilleur exemple de l'inspiration new age de l'artiste, l'ami des nuages, 1982

Avec Raysse on est en présence d'un artiste sincère doué et précoce (il a fait sa première exposition personnelle à vingt ans) qui n'a jamais démissionné mais dont l'inspiration s'est évaporée aux alentours de 1970. 

à gauche peinture haute tension 1965, à droite La France verte, 1965

à gauche peinture haute tension 1965, à droite La France verte, 1965

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
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1965, Belle des nuages

1965, Belle des nuages

made in Japan 1965

made in Japan 1965

à droite snack 1964

à droite snack 1964

Raysse beach 1963

Raysse beach 1963

1963

1963

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
A propos de New York, 1965

A propos de New York, 1965

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
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et voici à nouveau l'aube 1965

et voici à nouveau l'aube 1965

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
1964

1964

maintenant vous êtes un Martial Raysse, 1967

maintenant vous êtes un Martial Raysse, 1967

1973

1973

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
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1976

1976

Montsalvatché 1984

Montsalvatché 1984

1977

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la source 1990

la source 1990

ceux du maquis, 1992

ceux du maquis, 1992

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
Georges et le dragon 1990

Georges et le dragon 1990

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
le théâtre ad vitam, 2009

le théâtre ad vitam, 2009

La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
2008

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La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
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La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
La rétrospective de Martial Raysse au Centre Pompidou
Paris juin 2014

Paris juin 2014

L'enfance de Bachus, 1991

L'enfance de Bachus, 1991

Peter Hansen

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Peter Hansen (Danish, 1868-1928), Goedningssamlerne [Manure Gatherers], 1904. Oil on canvas, 100 × 141.3 cm (39.4 × 55.6 in).

Peter Hansen ( 1868-1928), Goedningssamlerne , 1904. huile sur toile, 100 × 141.3 cm 


Damien Comment | summer camp

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summer camp #1 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier











summer camp #2 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier | private collection











summer camp #3 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier











summer camp #4 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier











summer camp #5 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier











summer camp #6 | 2007 | 57 x 77 cm | Graphit, Bleistift, Tusche auf Papier

Cyril, 14 ans...

Bernard Meninsky

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le-desir-de-lautre: Bernard Meninsky (British, born Ukraine 1891-1950), Robin, c. 1920s. Oil on canvas, 53 x 40.7 cm.

 

 

Bernard Meninsky (peintre anglais né en Ukraine 1891-1950), Robin, 1920

La nuit du chasseur illustré par Louis Glanzman

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En 1954 le Reader's Digest Condensed Books, fit paraitre une version condensée du roman de David Grubb qui donna le fameux film, avec les illustrations de  Louis Glanzman...


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Jolis jeunes danseurs

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